Les origines du Lothringerfeuer
Publié le samedi 08 octobre 2016 - Article - Lien permanent
Les origines du Lothringerfeuer
La Guerre de Trente Ans (1618-1648), qui a lourdement ravagé nos terres, nous a laissé en héritage le Schwedenfeuer (“feu suédois”), que nous appelons nous Lothringerfeuer. Les armées suédoises s’en servaient alors abondamment pour éclairer et chauffer leurs camps militaires.
Le Lothringerfeuer se décline sous plusieurs formes. On utilise toujours un rondin de bois sec – de préférence une essence de bois tendre ou du résineux qui contient beaucoup de résine comme le Pin ou le Mélèze… La taille dépend de l’effet désiré. En moyenne, on choisit un rondin d’une longueur de 80 cm environ et d’un diamètre variable. Le diamètre du rondin de bois sera en fonction de la durée du feu que vous désirez.
Il existe plusieurs façons d’effectuer les découpes. La plus simple et la plus rapide est une découpe de la longueur du guide-chaîne de la tronçonneuse et de 1 cm de largeur. On réalise alors 2 ou 3 coupes perpendiculaires (soit en forme de croix de Wuotan, soit en forme de rune Hagal). Cette découpe permettra une bonne combustion et un bon tirage à l’intérieur du rondin. Le Lothringerfeuer possède une autonomie complète et peut brûler pendant plusieurs heures sans aucune attention !
Le Lothringerfeuer présente en outre une surface de cuisson plate qui peut être utilisée pour la cuisson d’aliments (les poêles et marmites en fonte sont traditionellement utilisées, à cause de leur grande robustesse, de leur longévité et de leurs propriétés supérieures pour la cuisson de tous les aliments).
C’est un fourneau improvisé pour chauffer de l’eau dans une bouilloire, cuire un aliment sur une poêle ou tout simplement vous éclairer. Cette technique permet de faire chauffer efficacement une casserole ou une poêle en limitant les pertes de chaleur. C’est également une bonne solution pour faire du feu dans la neige, comme la partie principale de la construction est maintenue sur le sol humide.
Le petit bois pour alumer le feu placé entre les lacunes de la bûche. L’amadou (qui est ce qui va attraper une flamme et d’initier le feu) doit être placé au sommet de la torche et peut également être placé de façon intermittente entre le bois d’allumage.
La chaleur, les cendres et les flammes de l’amadou sera, une fois allumée, tomber sur les couches inférieures, les obligeant à s’enflamment aussi. Ceci, à son tour, servira à mettre le feu aux quatre coins du rondin. Une fois que le feu a été lancé, l’air peut circuler librement à l’intérieur, en raison de l’écart entre les fents du rondin, apport d’oxygène aux flammes. Une fois établi, le feu peut brûler librement sans autre attention.