Les mystères du sang
Publié le mardi 12 décembre 2017 - Article - Lien permanent
Les mystères du sang
Il y a bien des manières d'aborder les mystères du sang du point de vue de la connaissance suprasensible, à commencer par celle qui vit le sang couler des plaies du Rédempteur et métamorphoser en un instant l'aura de la Terre à l'aube de notre ère. Ce mystère de l'esprit du sang dont tous les peuples anciens eurent une prescience immémoriale issue de leurs enseignements les plus occultes.
Toujours, où que l'on soit, le sang porte, avec la vie, la personnalité, le Moi-esprit de l'entité qu'il qualifie, qu'elle soit humaine ou divine, et ce depuis la plus haute antiquité. Il n'est besoin, par exemple, que de songer à cet Ichor divin mentionné par Homère, ce sang des dieux coulant du poignet d'Aphrodite blessée, quand « Du poignet jaillit l'immortel sang de la déesse ». Ou bien, fruit tardif de l'inspiration luciférienne pré-chrétienne, celui du sanglant taurobole de Mithra, quasi général à la fin du monde antique et déjà démoniaque. Tant il est vrai que lorsque les dieux se retirent (ce qui était le cas à la fin de l'Antiquité païenne), c'est le monde démoniaque qui s'installe à sa place. Que l'on songe seulement à ces monstrueux anachronismes que sont encore, de nos jours, les sanguinaires corridas, ou ces répugnantes boucheries islamiques de l'Aïd-el-Kébir, dégoûtante barbarie d'une pseudo-religion
Mais les mystères du sang dépassaient de très loin ces résidus décadents si emblématiques de ce qui les inspire !
Sagesse païenne, Foi chrétienne
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