En finir avec Dieudonné
Publié le jeudi 19 octobre 2017 - Billet - Lien permanent
En finir avec Dieudonné
horizonquebecactuel.com
Alexandre Cormier-Denis
Le militant antiraciste et humoriste franco-camerounais Dieudonnée M’bala M’bala vient de lancer une vidéo soutenant la députée française d’extrême-gauche Danièle Obono.
Dieudonné soutient la gauche islamo-compatible
Celle-ci, siégeant pour la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon, est critiquée pour son incapacité à dénoncer l’islam radical. Mme Obono avait précédemment critiqué le journal Charlie Hebdo pour ses caricatures « islamophobes », reprenant ainsi le discours victimaire des islamistes, tout en défendant la chanson « Nique la France » d’un groupe de rap alors qu’elle semble elle-même incapable de prononcer les mots: « Vive la France ».
Alors que l’ancien ministre de l’Intérieur sous François Hollande – Manuel Valls – dénonce les propos de Mme Obono, le trublion Dieudonné donne son soutien à la députée islamogauchiste.
De nombreux patriotes québécois ont pu être séduits un temps – je reconnais humblement avoir été l’un d’eux – par la figure de Dieudonné en raison de sa mise à l’écart médiatique à cause d’un sketch sur les colonies israéliennes.
Cette sympathie québécoise à l’endroit d’un communautariste noir, islamisant et anti-occidental doit cesser.
L’obsession « antisioniste » de Dieudonné a servi d’alibi à quelque chose de plus profond : la haine de l’Occident en entier.
Apologiste de la République islamique d’Iran et de la Corée du Nord, défendant les thèses tiers-mondistes antioccidentales, soutenant activement les organisations terroristes islamistes comme le Hezbollah et le Hamas, M’bala M’bala est le prototype même de l’enfumeur communautariste noir qui joue sur le sentiment de culpabilité de la gauche prête à gober le discours « dissident » d’un comique en raison de ses positions pro-palestiniennes.
Le cas Dieudonné démontre également pourquoi le palestinisme demeure un problème au sein de la gauche québécoise : il mène à une forme de complaisance face aux mouvements islamistes. À cause de lui, des patriotes sincères se mettent à défendre un homme soutenant des organisations islamistes ayant fait des attentats en Europe.
Car M. M’bala M’bala se dit lui-même un combattant du Hezbollah en guerre contre « le sionisme ».
Ce n’est pas le sionisme qu’il combat, mais bien l’Occident
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